Patrimoine artistique
Le patrimoine artistique est représenté au sein de nombreuses collections de Sorbonne Université, notamment sous l’angle de la dimension artistique que comportent de nombreux documents, œuvres et objets créés ou réunis à des fins d’enseignement ou de recherche (cires anatomiques, dessins naturalistes, documents photographiques, etc.).
Les notices rassemblées sous cette rubrique sont celles d’œuvres d’art appartenant aux collections de l’université et qui ne font pas partie d’une collection scientifique spécifique ou d’un ensemble bien défini – comme les collections de l’Institut d’art et d’archéologie. On y retrouvera notamment des œuvres d’art (peintures, sculptures, estampes, etc.) acquises ou données à l’université, parfois dans le cadre de résidences artistiques ou de collaborations avec des artistes.
D’autres sont étroitement liées à l’histoire des facultés ou des enseignements, comme les masques réalisés par le sculpteur Jules Dalou pour la pièce de théâtre « Les Captifs » de Plaute (1886), et appartenant aux collections de l’UFR de grec de la Faculté des Lettres.
Certaines enfin, monumentales, font partie des œuvres créées dans le cadre du dispositif du 1% artistique, en particulier lors de la construction de la nouvelle Faculté des Sciences à Jussieu (1961-1976) ou plus récemment sur d’autres campus de Sorbonne Université.
Au sein de cet ensemble, figurent des peintures murales, comme celle du peintre Jacques Despierre (1912-1995), intitulée Rythmes d’eau et installée au sein du hall du bâtiment Esclangon, ou celles commandées pour les barres Cassan aux peintres André Planson (1898-1981) : La vue et les éléments et Jean Souverbie (1891-1981) : L’étude devant l’univers, qui traitent de thèmes faisant référence au monde scientifique.
Disposées au sein des espaces extérieurs, des sculptures comme le Petit Théâtre de Jean Arp (1886-1966), ou les Cinq ailes d’Alexander Calder (1898-1976), viennent discuter avec le grand escalier monumental de l’université côté rue des Fossés-Saint-Bernard ou les espaces verts côté quais.
Enfin, tandis que Jacques Lagrange (1917-1997), réalise un dallage de 24 000 m2 entre 1965 et 1972 pour le parvis de l’université, André Beaudin (1895-1979) habille le bassin entourant le bâtiment circulaire de la Calculatrice, avec l’oeuvre Arc-en-ciel en 1968, composée d’une mosaïque de sept cercles concentriques formés par des tesselles industrielles de couleurs vives.
Les œuvres du 1% ne sont d’ailleurs pas uniquement déployées sur le site de l’université Pierre et Marie Curie, mais également au CHU de Saint Antoine avec notamment l’œuvre de Marta Pan : La vie, 1965 et celle de Robert Wogensky : L’Espoir, 1965), ou par exemple au CHU de la Pitié-Salpêtrière avec l’œuvre de Jacques Bertoux (1923- ) réalisée en collaboration avec l’œuf, centre d’études en 1966.
Un exemple d’achat également, comme le Jardin des sculptures d’Adam Steiner (né en 1956), réalisé en 1987 et réunissant cinq ensembles de sculptures en acier peint dont les formes sont empruntées à celles de micro-organismes – diatomées, spores et protozoaires.
Enfin, on peut retrouver des collections artistiques rattachées à des fonds documentaires, comme la bibliothèque Charcot avec notamment la fameuse Parkinsonienne de Paul Richer (1849-1933) mais également au sein de différents observatoires océanologiques (Villefranche-sur-mer, Banyuls, Roscoff) avec par exemple, les œuvres de Mathurin Méheut (1882-1958), fameux aquarelliste qui réalisera de superbes représentations de la faune et la flore.